Environ 120'764 fr. de notes de frais pour l'exécutif de la ville de Genève lors de la législature 2017. Avec une mention spéciale pour Guillame Barazzone qui à lui seul totalise un tiers du montant. L'ouverture d'une procédure pénale, la perquisition des bureaux de certains élus, des dépenses jugées curieuses par la Cour des Comptes, des magistrats fatigués qui déclarent ne pas se représenter pour une prochaine législature, la ville de Genève s'est bien démenée pour recevoir sa Genferei cette année.
Rémy Pagani est parvenu à passer entre les gouttes jusqu'ici. Mais entre l'affaire des notes de frais des élus de la ville de Genève (dont il est un des protagoniste principaux), la machinerie du Grand Théâtre, "art amis" et sa fondation "Genève - Cité de refuge", il a toutes les chances de terminer sa législature sur un point d'orgue.
Défendu par :
Rachad Armanios du Courrier
La dernière ligne droite du CEVA qui devrait glisser sur ses rails en décembre s'est ponctuée de quelques anicroches truculentes, comme ces arrêts qui finalement porteront bien le patronyme de Lancy plutôt que de Genève, ou, encore plus pittoresque, l'absence de toilettes publiques dans les gares, histoire d'économiser quelques bouts de chandelles.
Les députés du Grand Conseil devaient choisir entre deux projets pour soutenir la CPEG, ils ont choisi les deux, qui, histoire de ne pas faire dans la demi-mesure, sont contradictoires, ce qui a de fortes chances de bloquer les institutions. Une belle votation proposée au peuple le 19 mai qui, pour ne pas faire les choses à moitié, est accompagnée par la RFFA, une loi scindée en deux qui pourrait n'être acceptée qu'à moitié.
Beaucoup de bruit pour rien... Genferei du siècle... Circulez, y'a rien à voir... La pointe de l'iceberg... On hésite sur le titre à lui allouer. Toujours est-il que ça fait beaucoup de ramdams pour un simple conflit entre deux personnes. Alors, baleine sous caillou ou pétard mouillé ? Le jury décidera...